Le TREC en attelage
Laurence est une passionnée de chevaux en tout genre, allez…
Les grandes lignes du TREC
Le TREC est par essence, une discipline souvent méconnue, car son épreuve phare (et la plus importante) se déroule en extérieur par monts et par vaux, sur un parcours confidentiel et non balisé que personne ne connaît au préalable. De ce fait c’est très peu médiatisé, car peu actif, peu intéressant et peu amusant (c’est plus rigolo de voir des chevaux faire tomber des barres ou refuser un obstacle).
Le TREC qu’il soit pratiqué sous la selle, ou attelé, comporte presque les mêmes épreuves à savoir le POR (Parcours d’Orientation et de Régularité) et le PTV (Parcours en Terrain Varié) qui lui est bien plus spectaculaire, car il y a de la vitesse, du mouvement, de la technique, et parfois aussi des chutes !
Vous trouverez en suivant le lien quelques conseils pratiques pour bien recopier votre carte avant le POR.
Les cavaliers ont une épreuve supplémentaire nommé Maîtrise des Allures qui n’a presque jamais eu lieu en attelage, et qui à mon sens est un tort (mais cela n’engage que moi !)
Une dernière épreuve, qui est bien souvent la première et se nomme Présentation depuis des années, mais a été rebaptisée récemment Contrôle du matériel, consiste à vérifier que chaque concurrent et équipage partent avec un minimum de matériel de secours et de rechange. Consultez au passage cet article sur « la présentation en TREC attelé » ou je donne quelques trucs & astuces
L’histoire du TREC attelé
Autant la discipline montée à débutée vers les années 80, autant l’attelage a mis plus longtemps à se démocratiser et le premier « championnat de France » à eu lieu en 1999 avec seulement quelques meneurs, dans le sud du pays.
Puis il a pris de l’ampleur au fur et à mesure des années.
Pour ma part j’y ai participé quelques fois, soit en temps que navigateur (le copilote lisant la carte) soit en temps que meneur (celui qui conduit le ou les équidés), avec plus ou moins de réussite selon les années !
Les différentes catégories
Il est possible de participer avec un seul ou plusieurs animaux, parfois dans des catégories distinctes, parfois non… Ne cherchez pas toujours à comprendre les règlements fédéraux, c’est de l’énergie dépensée gratuitement !! Et en plus ça change au moins une fois l’an !
Contentez vous de les lire, et de les appliquer, cela demande déjà pas mal d’efforts.
Retenir simplement que : le niveau club1 est plus facile techniquement que le niveau club élite.
Ensuite selon le nombre d’équidés :
- Solo A = un poney de taille A
- Solo poney = taille B à D
- Solo = cheval (soit taille E aux yeux de la FFE)
- Paire = deux animaux côte à côte, quelque soit leur taille. Deux shetlands concourent contre deux chevaux de selle ou deux chevaux de trait.
- Team = attelage à deux rang, cela signifie chevaux l’un derrière l’autre, et inclus ainsi les tandem à 2 animaux, les arbalètes à 3 (1 devant et 2 derrière), ceux que l’on appelle les teams couramment c’est à dire les attelage à 4 équidés ; là encore qu’ils soient poneys, chevaux, ânes, etc. Oui il y a de ce fait de vraies inégalités, mais pas suffisamment de meneurs et de participants pour dissocier tout cela…
L’attelage : un vrai coût financier
Pourquoi aussi peu de participants sur des épreuves aussi sympa, ludiques et distrayantes ?
Tout simplement le coût financier important que nécessite chaque déplacement. Encore lorsque l’on attelle un shetland à une voiture 2 roues, cela facilite le transport de l’ensemble, c’est ce que j’ai fait pendant longtemps, n’ayant pas les moyens (entre autre financiers) de faire autrement.
Pour exemple, pour déplacer mon attelage de 4 poneys (et encore ce ne sont que des shetlands !) :
- J’ai un grand camion type utilitaire, dans lequel ils montent tous les 4 avec le matériel de sellerie, empilé dans des malles (le matériel, pas les poneys !!).
- Et un plateau remorque sur lequel on place la voiture d’attelage à 4 roues, et quelques malles lorsque l’on doit partir sur plusieurs jours…
- Le véhicule n’étant équipé que de 2 places assises, cela implique que mon second équipier, prenne une autre voiture pour se déplacer…
Toute cette organisation implique d’avoir les animaux, le matériel d’attelage, le matériel de transport, les équipiers disponibles souvent, le temps et l’argent pour se payer les déplacements, car il n’y a pas souvent de concours à côté de chez soi.
Ma vision du TREC en attelage
Moi qui suis très individualiste, j’aime le TREC en attelage, car c’est une vraie gestion d’équipe qu’il faut avoir pour être performant :
- Le ou les animaux d’une part
- Le ou les équipiers d’autre part
Perfectionniste et aimant la réussite, je ne pars jamais, sans que chacun connaisse son rôle et ses responsabilités selon les diverses circonstances pouvant se présenter.
Mener 4 poneys de caractères et tempéraments différents, et gérer en plus mes 2 équipiers demande une grande maîtrise de soi et de son équipe, mais cela est extrêmement intéressant et enrichissant.
Erratum !! J
En consultant le dernier règlement FFE en date (celui applicable au 1er janvier 2015) je constate avec joie que l’épreuve de la Maîtrise des Allures est réapparue au goût du jour pour certaines catégories, mais pas toutes !
Lien FFE vers les règlement TREC en attelage
Une fois de plus, ne cherchez pas, lisez et appliquez, car cela n’est pas toujours facile rien que sur le papier !!
Allez ! Pour la peine, je vais faire une petite danse de la joie J
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Laurence est une passionnée de chevaux en tout genre, allez on l'avoue un petit (hum très gros !) faible pour les chevaux arabes. Amatrice de découvertes diverses et variées, elle vous les livre et vous raconte ses derniers coups de coeur ou de gueule.