Eviter les disputes en rando

Il est très facile de se disputer pour tout et n’importe quoi en randonnée : à quelle heure manger, à quelle allure aller, quand faire une pause , qui passe en premier, etc.

Ceci est d’autant plus vrai si la route est longue et difficile. Avec la fatigue ou le manque de confort, certains peuvent perde patience.

Que ce soit en couple, entre amis, au sein d’un club, il est nécessaire d’éviter les disputes. Pourquoi dans ces cas-là plus qu’ailleurs ?

La première raison est que ces disputes peuvent être à l’origine d’accidents – à la suite de la séparation du groupe par exemple, ou un cheval ressentant l’énervement de son cavalier.

La seconde est que comme il est souvent délicat de se séparer, vous devrez rester ensemble et devrez vous supporter jusqu’à la fin. Et comme j’imagine que vous randonnez pour votre plaisir… !

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Ils l’ont dit : Cancer

Voici donc 10 conseils pour ne pas vous prendre la tête :

1. Préparez bien votre randonnée. Vous limitez ainsi le nombre d’imprévus à gérer une fois sur le terrain : un oubli de matériel, un manque de nourriture, un itinéraire trop difficile, des niveaux trop disparates, de chevaux peu expériemntés… Mieux vaut se disputer pendant la préparation que pendant la randonnée.
2. Assurez-vous avant de partir que tout le monde est d’accord sur le déroulement (nourriture, itinéraire, temps de marche, etc.). Il est également nécessaire de s’en assurer pour chaque décision importante prise pendant le trajet et pour tout changement de plan. De cette manière, personne ne pourra se plaindre.
3. Ne partez pas avec des gens que vous n’aimez pas trop ou supportez difficilement car cela risque de s’amplifier – notamment à cause de la fatigue ou du manque de confort. Vous perdrez patience plus facilement.
4. Ne partez pas si vous n’en avez pas vraiment envie ou si vous faites cela uniquement pour accompagner quelqu’un. De même, ne forcez pas une ou des personnes à vous accompagner.
5. Pour les grands groupes si vous n’avez pas de guide, désignez un « leader » qui prendra les décisions finales si le groupe n’est pas d’accord et qui résoudra les disputes. 😆
6. Faites en sorte que chaque personne ait un cheval et un équipement adapté, n’en manque pas et n’en ait pas trop. D’où la nécessité de faire une liste, peser le matériel et de vérifier les listes et poids des sacs à dos de chacun.
7. Pour les passages délicats (traversées de rivières, névés, ponts etc.) ne laissez pas tous les randonneurs et chevaux à l’aise ou expérimentés passer en premier rapidement et laisser les autres derrière. Un couple Maître d’école devant et derrière voire au milieu rassure le groupe.
8. Préparez-vous à vous adapter. Plus il y a de personnes dans un groupe, plus il y a de chances que vous ayez à changer quelque chose par rapport à ce que vous aviez prévu. Il faut penser que vous êtes un groupe et agir suivant les intérêts du groupe et non pas uniquement suivant les vôtres.
9. Basez le rythme du groupe sur le rythme de la personne la plus lente voire la moins experimentées et prévoyez du temps supplémentaire pour les pauses, les repas… Prévoyez large et vous éviterez que les personnes les plus rapides râlent envers les plus lentes. De même, il est préférable de ne pas marcher trop en avant des cavaliers les plus lents. Attendez les et faites des pauses et ne repartez pas quand elles viennent juste de rattraper le groupe. 😉
10. Appliquez les règles de bonne conduite et de bien -être animal qui sont valables dans n’importe quel groupe. Occupez vous des chevaux en priorité, répartissez et partagez les tâches comme : gérer les chevaux, planter la tente, faire à manger, faire la vaisselle, aller chercher de l’eau, etc.

Enfin, rappelez-vous que vous faites cela pour votre plaisir et celui de votre monture.… Alors restez zen quoiqu’il arrive ! Oui, ce n’est pas toujours facile.