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Young Breeders Selle Français, une formation autour du cheval de sport

Une journée de formation pour aborder l’élevage et les techniques de préparation et de présentation d’un cheval, c’est ce qui était proposé aux lycéens de La Cazotte mercredi 30 novembre, sous l’appellation Young Breeders Selle Français.

Mercredi 30 novembre, chevaux et lycéens de La Cazotte, étaient réunis pour une journée de formation dédiée au cheval de sport. Young Breeders Selle Français était l’intitulé de cette formation à laquelle participaient 20 garçons et filles de première et terminale, sous la houlette des deux formateurs de Selle Français, André Audinot et Clément Emonnot. Young breeders signifie en français jeunes éleveurs et le Selle Français est une race de chevaux sportifs reconnue internationalement. Le Selle Français est avec l’Anglo-Arabe l’une des deux grandes races françaises de chevaux de sport.

Virginie Capitaine est enseignante en histoire-géographie à La Cazotte. Elle est aussi passionnée du monde du cheval. « J’enseigne l’histoire-géographie également à mes classes hippiques et je trouvais intéressant de mettre en place, avec mes collègues de disciplines équestres, cette formation Young Breeders Selle Français. » L’objectif de Young Breeders est de former de futurs éleveurs, préparateurs et présentateurs de chevaux de sport. « Cette formation a été ouverte à tous les lycées agricoles d’Occitanie ayant une option hippique. Par région, il n’y aqu’une seule date et un seul établissement qui l’accueille. Et c ‘est donc ici, en Aveyron à La Cazotte, le seul lycée d’Occitanie avec une option hippique à avoir postulé, qu’est organisée la formation », précise Virginie Capitaine.

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Valoriser la voie hippique

Cette journée s’est déroulée en deux parties, l’une théorique réalisée dans les locaux de Pastoralia, l’autre pratique au centre équin de La Cazotte avec des chevaux de sport fournis par le Centre équestre municipal. « A l’issue de cette formation, une sélection sera réalisée parmi tous les participants de toutes les régions, lors des championnats de France qui se dérouleront 11 au 13 avril 2023, au Lycée Georges-Sand d’Yssingeaux en Haute-Loire », indique Virginie Capitaine. Ces championnats de France comportent plusieurs épreuves : le toilettage, « pour mettre en valeur le cheval, le rendre beau », une épreuve de présentation en main puis une épreuve de saut en liberté. Et enfin, « la plus difficile pour nos élèves parce qu’elle se fait en anglais », une épreuve de connaissances et de culture générale « sur tout ce qui concerne les caractéristiques de jugement d’un cheval de sportt » sous la forme d’un questionnaire à choix multiples (QCM). « Parce que notre objectif est de former de futurs éleveurs, cette formation est une chance pour l’établissement, car elle permet de valoriser la voie hippique que l’on propose », souligne l’enseignante.

« C’est une belle école pour nos jeunes et un enrichissement pour eux »

Elle évoque le « dynamisme » de l’équipe enseignante de La Cazotte et souligne le partenariat avec le Centre équestre municipal qui prête pour l’occasion ses chevaux de sport. « C’est une chance d’être voisin et de pouvoir travailler en collaboration. » Virginie Capitaine mentionne la « très belle expérience » vécue en 2021 avec les Young Breeders : « Nous avons eu 4 élèves qui ont été primés au Championnats de France et une élève qui, en équipe, est partie aux Championnats du monde au Pays-Bas et a remporté la seconde place dans l’épreuve de toilettage. » Et de se réjouir : « Cette formation créée une belle dynamique au sein de nos apprenants. »

Quant aux débouchés professionnels, il est possible de devenir un acteur de la filière cheval de sport, « en sachant présenter les chevaux, en sachant leur donner les bases de l’éducation et mettre en valeur leurs atouts ». S’il est demandé aux chevaux d’être parfaits, c’est aussi le cas pour les jeunes lycéens, « ils doivent eux aussi être parfaits, en portant des gants lors des présentations, en ayant les cheveux attachés, etc. », précise Virginie Capitaine. Et de conclure : « C’est une belle école pour nos jeunes et un enrichissement pour eux. Et pour La Cazotte c’est important d’être dans ce cursus-là, il faut participer à tous ces championnats, à toutes ces formations. »

« S’ouvrir au monde de l’élevage et essayer de se faire un nom »

De leur côté, comme leur nombre était restreint, les participants ont dû rédiger une lettre de motivation pour mettre en valeur leur implication et leur volonté d’aller jusqu’au bout de cette aventure. Le jour de la formation, à l’occasion d’un petit temps de battement, ils ont accepté de livrer leur sentiment. « L’élevage est un monde que l’on n’apprend pas forcément au lycée en plus là, c ‘est la race du Selle Français qui est très développée en France avec VAngloArabe, donc c ‘est intéressant et puis la compétition m’attire particulièrement », explique Inès, 18 ans.

« Je suis en Conduite et gestion de l’entreprise hippique (CGEH), mon prof de zootechnie nous a proposé cette formation et je me suis dit pourquoi pas vu qu ‘on peut présenter les chevaux en main, faire plein de choses. Et surtout la compétition m’intéresse aussi, c’est pour ça que j’ai voulu essayer. Peut-être que je serai prise, peut-être pas, je ne sais pas », confie Anouck, 16 ans.

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Le prochain Championnat du Monde Young Breeders en 2024 au Danemark

Le projet Young Breeders est un concept complet de compétition d’élevage dédié aux jeunes de 16 à 25 ans, venant défendre en équipe et à titre individuel, les couleurs d’un stud-book (livret généalogique d’une espèce chevaline) de la WBFSH (Fédération mondiale des races de chevaux de sport) lors d’un grand Championnat international. Il permet aux participants de confronter non seulement leurs connaissances sur l’élevage, mais aussi leur technique de préparation et de présentation d’un cheval, ainsi que leur capacité à juger de jeunes chevaux. Le Championnat du Monde Young Breeders a lieu tous les 2 ans, le prochain est prévu en 2024 au Danemark.

« Cette formation est intéressante pour s’ouvrir au monde de l’élevage et pour essayer de se faire un nom. Et elle est faite avec André et Clément qui sont de vrais professionnels dans le milieu. J’avais déjà fait la formation l’année dernière et c’est vraiment intéressant parce qu’on rencontre des personnes importantes et on peut tenter de se faire remarquer », indique Tom, 17 ans.

Article tiré du Progrès

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