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L’Alimentation du cavalier d’endurance, généralités

L’Alimentation du cavalier d’endurance, généralités

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L’Alimentation du cavalier d’endurance, généralités

 

  

Lorsque l’on parle d’endurance équestre en premier lieu toute l’attention est portée sur la santé du cheval, et c’est bien normal. Néanmoins l’état physique, la préparation et la nutrition du cavalier sont juste indispensables à la réussite du couple. Il serait en effet bien dommage de pénaliser un cheval parfaitement entraîné du fait d’une négligence de la préparation du cavalier

 

Le cavalier d’endurance entre dans la même catégorie de sportifs qu’un marathonien ou un pratiquant d’ultra trail, de ski de fond ou autre.

 

Ce qui détermine le sport d’endurance c’est la durée de l’activité et son intensité. Nous nous attarderons surtout sur les recommandations du sportif pratiquant une activité nécessitant une énergie produite de façon aérobie c’est-à-dire nécessitant la présence d’oxygène.

 

Il est important de considérer 3 phases fondamentale :

  • l’alimentation de fond qui va avec l’entraînement régulier,
  • la préparation spécifique à un objectif,
  • l’alimentation pendant et après la course c’est-à-dire la phase de récupération.
 
L’alimentation de base

L’alimentation de base du sportif d’endurance est sur le fond la même que tout un chacun devrait avoir : variée, équilibrée , riche en fibres et antioxydants et apportant également du plaisir gustatif. Il est important que cet élément soit présent car beaucoup de sportifs de haut niveau entretiennent une relation compliquée avec la nourriture en voulant atteindre des objectifs spécifiques. Ceux-ci peuvent par la même, entraîner des troubles des conduites alimentaires ( anorexie, boulimie vomitive, orthorexie ou autre). Il est donc très important que le cavalier sportif ait une relation apaisée avec son alimentation mais ne la considère pas pour autant comme secondaire.

 

L’alimentation du sportif d’endurance devrait être évaluée et encadrée par un professionnel de la nutrition, afin de faire un bilan de la situation et pouvoir le cas échéant apporter des modifications discutées avec le cavalier.

L’évaluation de l’alimentation pourra alors être estimée via un relevé alimentaire sur 7 jours par exemple, permettant de déterminer les habitudes, les goûts, mais aussi les objectifs souhaités.

Lors d’un tel bilan il est important de pouvoir définir également les fréquences d’entraînement et les potentielles pathologies à l’effort présentes.

Informer le cavalier sur les règles de bases alimentaires, à savoir ses besoins quantitatifs mais aussi qualitatifs est essentiel. Il en est de même que tenir compte des spécificités de chaque personne comme de possibles sensibilités digestives (ce  point est fondamental, le confort digestif est impératif sur une course d’endurance) ou ses antériorités permettent ainsi de la conseiller du mieux possible. .

 
Les bases du sportif d’endurance

Expliquer les besoins de base du sportif d’endurance est important. Il ne s’agit pas d’être directif ou jugeant mais de faire comprendre pourquoi tel ou tel changement pourrait être utile et avoir de vraies répercutions sur les performances.

Le premier point à aborder, et souvent négligé c’est l’hydratation ! En effet 1% de déshydratation corporelle va entraîner une baisse de performances de 10% ! Ce point n’est donc pas à prendre à la légère. Il peut nécessiter un aménagement sur les ravitaillements ou une anticipation sur la fréquence et la qualité des eaux consommées avant, pendant et après l’effort (l’apport en maltodextrines dans les boissons est aussi un élément pouvant être discuté en fonction de la durée des entraînements et compétitions).

Comme pour le cheval d’endurance son cavalier doit être très au point sur ces problématiques avant les échéances sportives. On n’improvise pas en compétition !!

 

Les repas pris la veille au soir du départ des grosses courses doivent être particulièrement surveillés et encore une fois pas improvisés ! Il est là aussi important de faire des tests à l’entraînement. Tout cela pour éviter le plus possible le fameux syndrome du « mur » dû à l’épuisement du glycogène ( il s’agit de la forme de réserve du glucose contenue essentiellement dans les muscles et le foie ), mais aussi des problèmes digestifs avec des aliments non adaptés (fibres crues, légumineuses, œufs ou autre aliment pouvant entraîner de grandes différences de tolérances digestives d’un individu à l’autre comme les produits contenant du lactose qui peuvent accélérer le transit ).

 

L’alimentation régulière du sportif d’endurance doit contenir des fibres, plutôt des aliments à index glycémiques bas, pour favoriser le stock de glycogène et éviter les chutes glycémiques entraînant fatigue, faim et autres désagréments. Un certain nombre de points font partis de l’hygiène de vie d’un individu dont l’activité est orientée sur les sports d’endurance à savoir :

  • L’hydratation on ne le dira jamais assez !
  • Avoir un bon équilibre nutritionnel avec des apports harmonieusement répartis entre lipides, glucides et protéines
  • Avoir une bonne répartition alimentaire sur la journée et la semaine
  • Favoriser une cuisine maison avec le moins possible d’aliments ultra transformés. Faire la part belle aux fruits et légumes frais pour les fibres mais aussi vitamines et minéraux (les modes de cuisson ont ici toute leur importance pour préserver les qualités nutritionnelles des aliments)
  • Assurer un bon apport quotidien en protéines sans tomber dans l’excès de l’alimentation hyper protéinée, qui peut être plus dangereuse qu’elle n’y parait.
  • Ne pas exclure les matières grasses et favoriser les acides gras insaturés type oméga 3 qui ont un rôle anti inflammatoires reconnus.
  • Tenir compte de ses propres sensibilités, allergies ou convictions alimentaires

 

Enfin il est important de ne pas avoir recourt systématiquement à des compléments alimentaires. Ils sont utiles uniquement en cas de carence avérée ou si les apports alimentaires sont insuffisants en macro ou micronutriment spécifiques; suivant le niveau d’entraînement et la fréquence des efforts prolongés.

 

Ne pas se fier aveuglément aux applications nutritionnelles type Yuka ou bien au Nutriscore pour faire ses choix alimentaires, rien ne vaut l’éducation nutritionnelle afin de faire des choix éclairés.

 

Ces quelques règles de base sont valables pour l’alimentation quotidienne. La spécificité de l’alimentation dans les jours précédents une course ou bien l’alimentation pendant et après l’effort font l’objet d’adaptations spécifiques qui ne sont pas abordés dans ce premier article.

Voir également

 

Vous l’aurez compris si l’alimentation et l’entraînement du cheval d’endurance sont au centre de la réussite dans cette pratique sportive, la nutrition du cavalier nécessite une attention toute particulière pouvant parer à des contre performances et aider à éviter récupérations difficiles et potentielles blessures.

 

Bérengère Dubost

 

 

Diététicienne-Nutritionniste exerçant en libéral en Loire Atlantique spécialisée dans la prise en charge des troubles du comportement alimentaire, obésité et surpoids chez l’enfant et l’adulte et nutrition du sportif.

 

Eleveur de chevaux pur sang arabes pendant 20 ans (Kenelm Arabians)

Coach sportive

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