Vous lisez
Endurance à cheval en Namibie : une discipline en pleine expansion.

Endurance à cheval en Namibie : une discipline en pleine expansion.

Endurance à cheval en Namibie

Si l’on associe volontiers la Namibie à un safari, on ne pense pas toujours qu’elle est aujourd’hui un pays d’endurance équestre, en pleine ascension ! Et pourtant, ce sport s’y développe énormément. Pour mieux comprendre ce qui s’y passe, petit récit!

Débuts

 La première course d’endurance en Namibie a eu lieu en 1966 entre Veldduin et Maroelaboom, dans le nord du pays. Parmi les cavaliers, nombreux étaient des soldats d’Afrique du Sud, intéressés par l’équitation et stationnés dans le pays, avant son indépendance.

Suite au départ des troupes sud-africaines, il n’y eu plus de courses d’endurance, pendant quelques temps. C’est uniquement après le jour de l’indépendance en 1990, qu’elles ont été relancées, avec la 1ère course du club Grootfontein le 13 avril 1990, près de Kranzfontein dans le nord du pays. En 1992, le premier championnat s’est tenu à Gobabis.

Développement

Depuis, l’endurance s’est développée, ainsi que le nombre de cavaliers passionnés de cette discipline.

Aujourd’hui, plus de 200 cavaliers et 400 chevaux, s’entrainent et sortent en compétition. Et cela est encore en plein développement.

L’Association namibienne d’endurance (“Endurance Ride Association of Namibia” – NERA) est devenue une des organisations sportives les plus actives dans le pays. Le pays concourt non seulement contre ses voisins du sud, mais aussi, et avec succès, lors de championnats mondiaux.

Résultat de recherche d'images pour "endurance in namibia"

 

Niveau mondial

Les premiers cavaliers au niveau international, ont couru, en 2003 lors du Championnat Mondial Jeunes Cavaliers à Rome.  Peu après il y eut le Championnat du Monde à Dubai en 2004 avec 5 cavaliers, sur des chevaux loués. Ce fut également la première fois qu’une équipe namibienne participa à une compétition internationale.  Les cavaliers revinrent en Namibie avec une nouvelle vision de cette discipline. Ensuite vint le Championnat du Monde Jeunes Cavaliers au Bahrain puis en 2007 un autre championnat en Argentine où 5 cavaliers participèrent, une fois encore finissant la course, avec des chevaux loués.

Au fur et à mesure des années, la Namibie s’est aussi représentée avec succès aux Jeux Equestres d’Aachen en 2006 et en 2010, où 3 jeunes femmes, travaillèrent, dans un élevage aux Etats-Unis, pour pouvoir qualifier leurs chevaux pour les Jeux Equestres Mondiaux de Kentucky.

Walvis Bay, l’une des courses les plus difficiles au monde.

Walvis Bay  comprend 120 kms (CEI/FEI 2*) et emmène les cavaliers sur une des dunes les plus élevées du monde. Chevaux et cavaliers testent leurs limites lors de cette course se déroulant dans le désert du Namib. Elle est considérée comme une des courses les plus difficiles au monde, notamment car tous les types de climats peuvent s’enchainer en très peu de temps. C’est aussi la course où les 3 nations voisines sud-africaines (Botswana, Namibie et Afrique du Sud) se rencontrent. C’est pourquoi on l’appelle également coupe des 3 nations.

Aujourd’hui entre chevaux et cavaliers de très haut niveau 

La Namibie fait naître de nombreux excellents chevaux d’endurance, pour la plupart des pur-sang arabes. Ceux-ci sont souvent exportés vers des pays du Moyen-Orient, les conditions climatiques entre ces pays étant similaires. Certains de ces chevaux ont eu d’excellents résultats sur des courses internationales.

Lors de la « course de l’indépendance » de Gobabis et de celle de Walvis Bay, on aperçoit de nombreux acheteurs étrangers venant observer et acheter ces chevaux.

La Namibie, malgré son petit nombre de cavaliers et de chevaux est devenue un concurrent de taille pour l’Afrique du Sud, qui pourtant est plus importante que ce soit en termes de cavaliers ou de chevaux. Cela prouve la qualité des compétiteurs namibiens.

Les cavaliers voyagent parfois de très loin pour courir. Il y a dans le pays, en moyenne 30 courses nationales et 6 internationales (6 CEI/FEI 1 et 2*) chaque année. Tous les 2 ans la NERA organise une compétition CEI/FEI 3*.

L’endurance est un sport qui va continuer à se développer, c’est devenu un rendez-vous social en Namibie avec ses grands espaces et ses magnifiques paysages, une parfaite combinaison pour tout passionné de chevaux.

Nous remercions Annette Kotze de la NERA http://www.namibiaendurance.org   & Ingeborg Hernes propriétaire de Okapuka Ranch http://www.okapuka-ranch.com (organisatrice de randonnées équestres et séjour endurance en Namibie)

Safari et course d’endurance : Témoignage

C’est pour mes 40 ans que mon mari (pas du tout cavalier mais ça vous le lirez aussi dans un autre article) m’a offert ce voyage extraordinaire.

Je venais de ramener en France mon pur-sang arabe et il avait entendu dire que c’était de bons chevaux d’endurance. Donc quoi de mieux comme cadeau qu’un voyage en Namibie avec un stage avec la championne du monde de la discipline et une course pour terminer le séjour en beauté ?

Très bonne idée !!!

Voir également

Stage d’endurance avec Virginie Atger

Le stage a eu lieu chez Ingeborg Hernes propriétaire de Okapuka Ranch.

L’hotel est vraiment superbe et pour moi qui découvrait la savane, c’était juste magique.

Nous étions un petit groupe de 4 cavaliers.

Nous avions un cheval le matin et un cheval l’après-midi. Celui de l’après-midi serait celui avec lequel nous allions faire la course.

Le matin nous faisions des exercices mais tout ça dans la savane alors c’est sûr que c’est plus fun. Et l’après midi nous partions plus loin, pour mieux connaître notre monture.

Evidemment, faire un stage avec une championne comme Virginie Atger, permet d’acquérir directement les bonnes bases et ça permet de gagner un temps fou !

Course NERA

A la fin de la semaine nous sommes partis faire cette course Okahandja CEI** FEI Ride. Laura et moi étions sur la 60km et les autres sur des plus grosses courses.

Ce fût une expérience extraordinaire car les paysages et les terrains étaient très différents de ce que nous connaissions en France. Nous avons croisé beaucoup d’animaux sauvages. Je me souviens en particulier d’un troupeau de babouins dans le lit d’une rivière, il y en avait des centaines !

Nos chevaux étaient eux aussi de très bons chevaux, très bien entraînés et entretenus. Je n’avais jamais vu une jument avoir une telle dextérité dans les pieds : elle évitait chaque caillou et savait toujours exactement où elle posait chaque sabot. Cette jument m’a beaucoup appris !

Evidemment, c’est à faire !!!

Un séjour proposé par cavalngo.com

What's Your Reaction?
Excited
0
Happy
0
In Love
0
Not Sure
0
Silly
0
Voir les commentaires (0)

Poster un commentaire

Your email address will not be published.

Tous droits réservés

Scroll To Top