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Un cheval à l’essai

Un cheval à l’essai

Comment je t’ai trouvé ? De la recherche à l’essai

J’ai trouvé un cheval répondant à mon cahier des charges. Un coup de chance ou plus simplement, une opportunité : une de mes amies monitrices que je connais bien, a mis un de ces chevaux en vente sur facebook et je l’ai vu. Je sais comment elle éduque ses chevaux et j’avais beaucoup aimé monter une jument qu’elle avait débourrée.

Selle Français…4 ans… Son âge le fait sortir de mes critères mais comme je sais d’où il vient, cela vaut quand même un coup de fil et une visite.

Mon amie aussi serait contente que je le prenne car nous ne sommes pas loin et comme il est né chez elle, elle y est attachée ! Et en plus elle pourra m’aider car 4 ans c’est encore bien jeune pour une cavalière comme moi.

Pour rendre les choses vraiment confortables, elle me propose de le prendre à l’essai.

Seule ou avec ma DP ?

Dès le début j’ai voulu impliquer ma DP dans ma recherche. Nous nous sommes très bien entendues avec mon cheval précédent et je n’ai pas le temps pour pouvoir monter tous les jours. Elle aussi est d’accord pour continuer.

Nous allons donc faire l’essai toutes les deux.

Le test, une bonne façon de décider

Le principal problème quand on veut acheter un cheval est justement de l’essayer ! car ce n’est pas en l’essayant une fois, puis deux, puis trois, dans son environnement, qui va permettre de choisir en toute objectivité.

Dans notre cas, le cheval étant dans notre écurie, nous allons vite voir si ce lieu lui convient, si il se fait des copains, si il peut aussi bien travailler en manège qu’en carrière, aller en forêt. Nous allons l’essayer plusieurs fois, tranquillement, sans stress ou angoisse, en prenant le temps de le connaître un peu et de se présenter aussi.

Franchement c’est l’idéal !

En plus, nous avons la chance que la personne qui vend le cheval nous accompagne : elle nous coache pour nous apprendre comment bien partir avec ce petit cheval très gentil.

Et comme nous ne sommes pas téméraires (on peut même dire qu’on fait partie des flipettes ;)), elle pourra même nous aider en cas de soucis, de crise d’ados ou pour le mettre sur les barres…

Bref, encore une fois, c’est l’idéal !!!

Une pratique qui n’est pas courante

Visiblement ce n’est pas une pratique très courante. Pourtant, dans notre écurie, nous avons souvent eu des chevaux et des poneys à l’essai pour le club. Et un cheval qui n’irait pas chez nous, pourra tout à fait se sentir bien dans un autre environnement. Ils ne sont pas bien ou pas bien ! La question est bien plus complexe que ça !

Néanmoins, je pense qu’il faut vraiment exiger un essai qui soit un véritable essai et pas seulement une ou deux visites…

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La période d’essai est comprise dans les contrats de vente. Si le cheval est mis dans une pension à notre convenance, le vendeur prend un risque en se séparant du cheval et en le confiant entièrement à l’acheteur. Tous les frais sont donc à la charge de l’acheteur : la pension, les frais vétos, la responsabilité…

Si le cheval reste sous la garde du vendeur pendant que l’acheteur l’essaie (l’acheteur essaie chez le vendeur), les frais restent à la charge du vendeur tant que la vente n’est pas faite.
Si la vente ne se fait pas, et que le cheval est chez l’acheteur, celui-ci a deux jours pour restituer le cheval au vendeur, à ses frais.

Un cheval qui nous convient

Ce cheval semble nous convenir. Malgré son jeune âge c’est un cheval calme et qualiteux. Nous décidons donc de poursuivre et prenons rendez-vous pour une visite veto.

La visite veto et le choix

Malheureusement la visite veto n’est pas concluante : le cheval à un défaut d’aplomb avec lequel il pourrait très bien s’arranger mais comme il n’a pas encore ni travaillé réellement ni fait de concours, personne ne peut savoir si il s’en accommodera ou si cela le fera boiter…

La Vétérinaire nous donne une estimation du risque sur une échelle de 5 et nous devons nous décider : prendre le risque ou pas. Ce qui est difficile c’est que nous nous sommes attachée au cheval.

Finalement nous estimons que nos modes de vie ne nous permettent pas de prendre ce risque : nous vivons en ville, nous n’avons pas de prairie où mettre un cheval boiteux. Nous décidons donc de ne pas le garder et c’est bien tristes que nous le ramenons à sa proprietaire.

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